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La fleur de tes printemps

2 décembre 2012

La fleur de tes printemps

La fleur de tes printemps,

 

Amour, de ces mois perdu, au temps où tu m'avais connu... Au sourire que j'ai su te montrer. Un désir plein d'épines rompu, de tous les mots qui ont couru le quels ta bien plus... ? Tu vois le jour, tu t’arranges de la nuit, tu pleures par amour, tu acceptes les murailles aux injures, et moi, l’âpre démuni, j'entend la fleur de tes murmures. Amour, de tous ces destins futiles, si sauver le nôtre ne tient plus que d'un fil, alors tiens bon. Je changerai le temps, ta montre et l'ombre de tes cils pour ne plus dire pardon. La seul fortune pour ma lune, en attendant de revoir sa dune, est de l'aimer dans un silence de regrets. Amour tu as bien plus de lueurs que les yeux qui te tortures. Charnel est ton cœur, ne lui dis jamais l'heure, il survivra au temps de ces preuves. De toutes les senteurs que j'ai connu, la seule dont je ne veux plus me défaire est la sienne. C'est la vie et rien d'autre, de choisir son opprobre comme pour sauver la chance qui s’enfuit. Le détail aussi bien que la grandeur, le charme comme la rose sur la lucarne, crier dans le doute avant que l'on nous trahisse. On crois souvent que la malle posé dans le fond de la chambre renferme nos trésors, de peur d'oublier ses années, on remplit ce bois carré de bric et de broc. Il est bien facile de tout dire parce que la parole est un écho qui ne vole pas l’effort, ton entre a toi est un ange qui se pourri d'or. Il a la justice cheville au corps, la loi divine comme seul rotor. Il est d'autre sentiments que l'on garde hors des coulisses de la raison, par contradiction, de tout le mal de ce temps. Ils veulent pas de moi, et alors.. ? J'attendrai pour ne plus rien prédire, je regarderai comme pour ne plus rien raconter, je songerai une fois mais jamais sur ton honneur, jadis malhabile mais sans aucune faute morale. Je rirai quand tout le monde semble pleurer, je dînerai seul quand tout le monde semble chanter, je rangerai mes souvenirs le soir pour ne plus jamais en perdre un le jour, je scierai le toit de mes ennuis pour m'enfuir dans ta nuit, je reprendrai chacun de tes mots et sur une table mal foutue j'y referai notre mémoire. Avril un repère comme sur une autre île aux amours primaires, de tous les flocons que tu rançonnes, j'ai gardé une petite fille que nous devrions faire vivre. De partir aussi loin dans l'abîme, de croire ainsi, aussi fort, qu'un homme qui encense le bien peut avoir un fond malin et détruire une âme qu'il aime juste après notre seigneur. Toutes les actions de se prétendant sont belles, il ajustait par moments l'ensemble. Peur d'avoir pris un costume trop grand, il gonflait sans cesse ses tourments, rien de vil ou d’innocent, juste un homme de papier et d'argent. Il n'a fait économie d'aucun sentiment, la preuve, il préférait lui parler d'enfants . Le pauvre en voyant l'azur dit en souriant à son fils ''le vent est la fortune, le froid son néant et le silence son talent''. La pluie au croisement des villes fit un serment, toucher le nombre bien plus que leurs dénouements, de toutes ces cordes en suspend, difficile pour un amoureux de dire que l'invisible n'est plus un engagement. Je sais, pourquoi ses mots, pourquoi maintenant, tant les jours les ont rendu prenant, tant la douleur leur a soufflé les pans et que ma vie est devenu saillante. Pour rien peut être, ou encore pour un instant, que ce qui sourit en toi puisse renaître et qu'enfin une autre liesse t’emmène. Un jour viendra une autre manière pour celui qui te désirera, prenne l'avenant d'être le perdant, et non plus celui qui fera le détail de tes monuments. Il aura alors une allure certaine auprès de tes parents. A Dieu, nos souvenirs et nous, ses enfants, ils sont bien grand maintenant, d'avoir un bateau séparément.

 

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